P*** de c*** de voisins !
Samed après-midi, nous sortons pour aller chercher un colis. On prend l'ascenceur... arrivés au rez-dechaussée, petit- et mini-lutins sortent, et moi je me fais bousculer par le fils de nos voisins. Cela nous énerve, mais je dissuade petitlutin d'aller voir les parents avec lesquels nous avons déjà quelques soucis relationnels ; je la dissuade d'autant plus que ce gamin a visiblement de toute évidence des problèmes de comportement.
Un peu plus tard, quelle n'est pas notre surprise de les entendre sonner à notre porte pour se plaindre, alors que c'est bien leur fils qui m'a bousculée ! Et là, ils nous accusent de tous les maux :
- le fait que je dise bonjour à leur fils (et à eux-mêmes) est une provocation qui explique son geste ; (oui, oui)
- nous collerions des mots dans l'ascenceur (?) ;
- nous ferions des remarques à tous des habitants de la résidence, ou presque (?) ;
- il existe semble-t-il un lien entre ma présence au conseil syndical et le fait qu'il ait fallu un mois pour que la porte du parking soit réparée (ben oui, quoi, une pièce à changer en plein mois d'août, c'est de ma faute...) ;
- tout le monde se plaindrait de nous (quand j'ai demandé qui "tout le monde" et à quel propos, je n'ai pas eu de réponse très claire) ;
- notre fils, serait insupportable parce qu'il pleure (? ni plus ni moins que les enfants de son âge, mais comme c'est notre fils, cela doit rendre ses pleurs plus insupportables que d'autres, probablement) ;
- c'est de notre faute si ils ne peuvent plus faire de barbecue (nous leur avons quand même rappelé qu'ils avaient manqué mettre le feu et que le règlement de copropriété interdit les barbecues) ;
- c'est de notre faute s'ils ne peuvent plus faire de bruit n'y écouter de musique le samedi soir (oui, et j'ai d'ailleurs profité de ce reproche pour leur rappeler que notre habitude n'était pas de faire les choses par derrière, mais que à l'époque où cela s'était produit, j'étais bien descendue les voir pour leur demander de faire moins de bruit).
Bref, ils se sont soulagés, au vu et au su du minilutin, nous ont demandé de ne plus leur dire bonjour, et nous ont invitées à nous poser les "bonnes questions" (?).
Nous sommes bien décidées ne pas donner plus d'écho que nécessaire à cet incident, et nous nous conformerons à leur souhait de ne plus nous entendre leur dire bonjour. J'ai d'ailleurs commencé dès ce matin. Parce que bien sûr, il y a six étages, pas loin de trente appartements, et je tombe sur ce *** dans l'ascenceur ! Nous sommes aussi bien décidées à ne plus rien laisser passer, et si cela se reproduit (car nous soupçonnons que cela vient d'eux, d'autant que nous entretenons plutôt de bonnes relations avec le voisinage, ne leur déplaise...) nous porterons plainte.
Et aujourd'hui, nous signalons l'incident à la nounou, de manière à ce qu'elle sache de quoi il retourne si le minilutin évoquait quoi que ce soit devant elle. Comme elle est attentive aux enfants et cherche à les aider à exprimer leurs émotions, elle évoque simplement la visite des voisins devant le minilutin qui s'est immédiatement mis à pleurer !
Cela nous a d'abord permis de le rassurer, de lui parler, et cela lui a, semble-t-il fait du bien. Mais je peux vous dire que là, ce soir, si j'avais un peu moins d'éducation et un peu plus de force dans les bras, je flanquerais bien volontiers mon poing dans la figure de ces gros p*** de c*** de voisins. Rien que de l'écrire, ça fait du bien et ça soulage. Ben quoi, ça sert aussi à ça, un blog. Non ?
Voilà. A part ça, notre reprise s'est bien passé, même si le réveil sonne toujours trop tôt... Et, au fait, le colis nous a fait très plaisir : il contenait un magnifique poncho (que notre minilutin porte à merveille !), en provenance directe d'Equateur, cadeau ramené par un cousin et sa charmante épouse (équatorienne).
Allez, à bientôt ?