Les vacances, épisode 2

Bonjour tout le monde,

bon, le récit de nos vacances a été interrompu par notre colère... Mais ce n'est pas une raison pour ne pas le reprendre ! 

Nous avions fait le choix d'aller dans la campagne, à proximité de la mer, sur la côte picarde, en Baie de Somme. Nous avons pu alterner : promenades le long de la mer, autour de la Baie, flâneries dans des vide-greniers, petites sorties pour aller voir le cheval dans le champ d'à côté, ... D'ailleurs, le cheval faisait beaucoup rire le minilutin ! Et puis, ce qui est sûr, c'est que nous n'étions pas exposés aux risques de la canicule : les températures oscillaient autour des 20°. Mais heureusement, la pluie ne nous a pourri qu'une journée. Et le ciel nuageux, cela fait aussi de belles couleurs et beaux paysages... Nous nous sommes aussi régalés dans le parc ornithologique du Marquenterre où nous avons eu la chance de pouvoir observer pas mal d'oiseaux (faut dire que nous y sommes allés le matin, quand le calme était encore de rigueur). Bref, tout cela nous a changé de la vie parisienne... Et le minilutin en a profité aussi ! Il nous a gratifié de plein de choses nouvelles : il cherche à se mettre debout (et il y arrive), il babille de plus en plus, il est de plus en plus dans l'échange, il cherche à rire et à faire rire ! Et après ces journées bien chargées, il dormait comme un loir :-)

Il y a eu aussi quelques premières fois : premier tour de manège, première gaufre (nature !), premier goûter pris sur la plage... Là, on a compris que le minilutin n'appréciait que très moyennement le sable (pour ma part, je le comprends) : il balayait du bout des doigts les quelques grains de sable qui étaient sur le sol de sa tente anti-uv d'un air dégoûté. Et la conséquence positive : il n'a pas bougé, n'a absolument pas cherché à crapahuter partout comme il le fait d'habitude !

Mais il y a une photo que vous ne verrez pas : c'est celle de la boulangère. Gratinée ! Que je vous raconte : au cours de notre troisième nuit là-bas, il y a eu beaucoup de vent. Le matin au réveil : pas de lumière. On se dit que l'ampoule est grillée. On tente un autre interrupteur. Idem. L'angoisse arrive : électricité coupée. On va voir le disjoncteur, mais tout est normal. Aïe, aïe, aïe. On pense immédiatement au biberon !Oui, on a du lait spécial qui nécessite que l'eau soit chaude pour se diluer :-( Donc, Petitlutin file illico à la boulagerie (le seul commerce à 5 km à la ronde) avec le biberon à faire chauffer. Là, elle découvre que la coupure d'électricité est liée au vent qui a soufflé, qu'un technicien sillonne les environs à la recherche du câble à réparer, et que -ouf- la boulangerie est alimentée en gaz. Elle demande donc à la boulangère si elle accepte de faire chauffer l'eau du biberon. Et là, surprise ! Je suppose que comme nous, vous voyez régulièrement les reportages qui vous montrent la solidarité des gens lors de circonstances exceptionnelles (coupures d'électricité, tempêtes, ou autres). Et bien, le bled dans lequel nous étions en vacances devait se situer sur une autre planète : la boulangère a fait la gueule, a expliqué qu'il allait falloir mettre de l'eau dans une casserole pour chauffer le biberon au bain-marie, que ça allait prendre du temps (merci, hein, on savait pas)... Et là, Petitlutin propose : si vous voulez, on vous dédommagera. Elle avait prononcé la formule magique dans ce territoire reculé !!! Eh oui, il a fallu qu'on paie pour faire chauffer un biberon !!! Et qu'on attende l'avant-veille de notre départ pour que la boulangère se déride et dise "bonjour". Nan mais je rêve.

Enfin, pas grave, le minilutin a  eu son biberon, et les vacances se sont bien passées quand même. C'est bien là l'essentiel !

A bientôt ? :-)

Comments

[Brigitte]

Les bras m'en tombent !!!! Je parle de la réaction de la boulangère bien sûr. Elle n'a pas honte de se faire payer pour ça ? Visiblement non...